On en entend beaucoup parler, mais à quoi servent-ils vraiment ?
Pour être un peu provocateur, je dirais : “ils ne servent à rien”.
Et pour étayer un peu plus cela, je dirais que la majorité d’entre eux ne servent à rien. Un indicateur doit permettre d’atteindre un but, un objectif.
Une histoire de décision :
Si votre indicateur ne vous permet pas de prendre une décision, il faut se poser la question de son existence. Ou plutôt, ce n’est peut-être pas un indicateur. C’est juste une information. Alors autant ne pas la suivre et uniquement aller chercher l’information quand vous en avez besoin.
Il n’y a pas d’indicateurs standards pour chaque type d’entreprise. Un indicateur est personnalisé et répond à une problématique précise. D’une façon générale, moins il y a d’indicateurs, mieux c’est !
Cela ne veut néanmoins pas dire qu’il ne faut pas en avoir !
Quelques exemples :
A titre d’exemple, une structure qui fait face à des problématiques de trésorerie doit mettre un indicateur la dessus et y associer une fréquence de contrôle. Le fait de mettre un indicateur va générer tout un tas d’actions pour y remédier : “augmentation des ventes, paiements client comptant, rallonge délai de paiement fournisseur…”. L’indicateur va permettre de mesurer l’impact des actions menées. Et une fois que la situation sera dans le vert et pérennisée, il n’y aura plus de nécessité de contrôler la trésorerie.
Un autre exemple pourrait être pour un restaurateur d’augmenter le panier moyen repas par personne. Cet indicateur va générer des actions comme : “ mise en avant de plats plus complexes, formules entrée/plat ou plat/dessert, proposer systématiquement un apéritif, une bouteille d’eau, un café… Une fois que l’objectif est atteint, on garde les bonnes pratiques et supprime l’indicateur.
Quelle est la bonne solution ?
Il est donc inutile de mettre plusieurs indicateurs en même temps. C’est trop complexe à suivre. Un indicateur doit répondre à une problématique précise, dans le but de changer les choses. Et une fois que les objectifs sont atteints, l’indicateur devient juste une information. Le chef d’entreprise pourra suivre cette information d’une façon beaucoup moins récurrente, et vérifier qu’il n’y a pas de dérive. Et il pourra se focaliser sur une autre problématique, et y associer un nouvel indicateur !
Le mot de la fin :
Avant de mettre en place un quelconque indicateur, il est nécessaire de savoir exactement d’où vient sa problématique. Le meilleur moyen de s’assurer que l’indicateur et le suivi que l’on va mettre en place apporteront du résultat, est de prendre d’abord un peu de recul. Pourquoi ne pas réaliser un diagnostic d’entreprise ? Cela vous permettra de vous rassurer quant à la pertinence de ce que vous allez faire !
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